lundi 11 avril 2016

Jumper, tome 1 de Steven Gould

Jumper – tome 1 :

Auteur : Steven Gould
Edition : Mango
Tome : 1/3
Date de parution : 1992
Pages : 404



Bonne lecture
(lecture validé pour Mon Challenge 2016)






Résumé :

La vie n'a pas fait de cadeaux à David Rice. À 17 ans, il est coincé dans l'Ohio avec un père alcoolique et violent, et n'est pas près d'oublier le jour où sa mère les a quittés, quelques années auparavant. Et puis un soir, à l'instant où son père s'apprête une nouvelle fois à le frapper, David se retrouve brusquement téléporté dans la bibliothèque de la ville... Choqué, mais bien décidé à prendre en main son destin, il fuit la maison familiale pour New York. Seul désormais, David doit apprendre à maîtriser le " jump ". Pour cambrioler une banque ou draguer les filles, c'est génial Mais il comprend bientôt que son pouvoir suscite la convoitise et que, face à cette menace, se téléporter peut surtout lui sauver la vie...
  
Mon petit plus :

J’avais commencé ce livre j’avais 14ans mais je m’étais arrêté au chapitre 14 ou 16 il me semble car je devais le rendre et ça faisait deux fois que je rallongeais mon emprunt. Et avec le temps je ne l’ai jamais repris. J’ai mis beaucoup de temps à le trouver pour l’acheter. D’ailleurs comme je ne le trouvais pas, je le commandais à Noël, mais plusieurs fois sans succès, et puis une année j’ai eu le tome 1 et le tome 2 ! 

Il me semble que j’avais vu le film avant, mais je crois que le film est l’adaptation du tome 3 qui à été écrit spécialement pour le film d’ailleurs. Mais je ne suis pas sûr. Je reviens au livre : dès le départ ça commence fort avec une scène ou un fils se fait battre par son père… rien de réjouissant. L’auteur nous introduit tout de suite dans l’ambiance du livre et nous dirige vers le premier Jump de David, le personnage principal.



On sait que ne se sera pas facile pour le personnage, ayant une vie et une enfance marquée, le Jump va lui permettre de se libérer et de voler de ses propres ailes. Mais cela va aussi lui donner des ennuis. C’est se que je vois dans ce livre, les possibilités que nous pouvons avoir si nous pouvions se téléporter. La possibilité de l’utiliser en bien ou en mal. Le fais qu’on veuille exploiter cette performance, ce don. Qu’il y aura toujours des personnes mal vaillantes, qu’il peut aussi créer de gros problèmes si cette capacité arrivait entre les mains de personnes qui en feraient un mauvais usage… L’auteur l’utilise de manière bien vaillante, voir héroïque. Mais sans trop en rajouter des tonnes. Il nous questionne sur cette capacité : comment ça marche ? ou est-ce que j’irais ? Mais surtout qu’est-ce que j’en ferais ? 

Il montre aussi que ça peut-être un poids. David qui est le seul Jumper, est écrasé par une certaines pression qui se referme sur lui, traqué par des agents qui veulent l’exploiter, il ne peu que fuir. C’est toujours difficile quand nous sommes le seul à être comme ça, à pouvoir faire ça, quand on nous regarde d’une certaine manière… ce n’est pas agréable. C’est se que l’auteur met aussi en avant. Nous tous humain avec des idéaux différent qui prônons un idéal et rejetons se qui ne nous ressemble pas. Je dirais que ce livre est d’actualité avec les attentas (car il y en a dans le livre).  Il met non seulement en avant comment on peut se servir de cette capacité (donc de manière positive) mais son impacte sur une personne, son impacte sociale, morale, psychique etc. Avec un peu de réflexion ce n’est pas juste un livre qui parle de téléportassions avec des actes héroïque, des fugue, des bagarres. Je pense que ça va plus loin. 

Outre cet aspect, l’auteur nous fait beaucoup voyager : Hawaii, Texas, Paris, la plage, le désert. Mais pas seulement au niveau des paysages et des décors. Aussi sur le plan de la pauvreté, du luxe, des contrastes sociaux, de la violence. Je pense pas que on peux appeler ça "voyager" mais bon. Il y a beaucoup de violence : une agression dans la rue, un marri qui bat sa femme, des actes terroristes, le viole,  la vengeance.  Est-ce que nous vivons dans la violence ?  Je pense que oui. C’est juste qu’elle ne touche pas tout le monde de la même manière, que nous ne la vivions pas de la même manière. La violence est présente tout au long du livre mais surtout à la fin où il y a beaucoup d’acte violent répétitif. C’est un peu « barbant » d’ailleurs pour finir, on sait jamais quand ça s’arrêtera. Mais c’est le reflet du réel je pense : est-ce que la violence s’arrêtera un jour ? Je ne pense pas.

J’ai bien aimé le personnage. Pour un jeune homme de 17 ans il est assez mûr et réfléchis.  Il y une très grande sensibilité, il ne souhaite qu’avoir une vie normale, vivre avec de l’amour, en donner et en recevoir, de pouvoir s’épanouir. Malheureusement ce ne fut pas le cas pour ce personnage qui est aussi très « endommagé ». Il souffre beaucoup, d’abandon, de certains traumatismes. Je vous rassure il y a aussi de bon moment dans le livre !

J’ai bien aimé découvrir au fur et à mesure la progression de la téléportassions.  L’utiliser pour se sauver la vie, pour sauver celle des autres. Comment ça marche, se qui se passe si j’emporte ça ou ça. Si je peux me téléporter avec tel ou tel objet. Comment s’en servir et à quelle fin ? Faire des vols de haute altitude avant de se téléporter à quelque mètre du sol. De voyager, de lambiner en haut d’une montage ou de rocher. Aller dans des endroits inaccessibles et jamais exploré. Pouvoir défier le temps, ne mettre que trois seconde pour aller de tel endroit à tel endroit alors que cela nécessiterais par exemple 6heures d’avion ?  

Il y a pas mal d’action mais ne dure pas tout le livre. Elle retombe pour laisser place à des passages plus calme, mais elle reprend ensuite vers la fin. Il y a beaucoup d’informations dans ce livre. C’est un roman très profond, que je conseil au curieux de téléportassions bien-sûr. Et vous, que feriez vous si vous pouviez vous téléporter ?

 
 
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"C'est peut être parce que tu le ressens vraiment au fond de toi. J'ai une théorie à propos de cette phrase. On doit la dire tant qu'elle reste vraie, mais il ne faut pas la dire trop, sinon cela devient automatique, facile, et elle perd toute signification. ça ne peut pas être comme "Bonjour", ou "excuse-moi", ou "passe-moi le beurre, s'il te plait". Tu vois ?"

"C'était comme quand on a mal à une dent : toucher cette dent fait souffrir, mais on ne peut s'empêcher de la titiller avec la langue."
 
"Le quadrillage de rues et de parkings, et, par endroits, les habitations éclairées me faisaient penser à des étoiles qui seraient tombées sur la terre.  Il était deux heures plus tôt qu’à new York, par conséquent on pouvait encore apercevoir une vague lumière à l’horizon, vers l’ouest, tandis que les étoiles brillaient juste au-dessus, comme les lumières de la ville, en dessous."



"Je me demandai s’il reconnaitrait cette phrase bien connue des fans de Star trek. J’aurais tout autant pu dire : « Scotty, télé-portation ! »"

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