dimanche 4 octobre 2015

La voleuse de livres de Markus Zusak


 
La voleuse de livres:
Auteur : Markus Zusak
Edition : Pocket
Tome : 1/1
Date de parution : 2007
Pages : 631
Coup de

Livre lu dans le cadre du challenge :
Livra'deux pour pal'Addict #1






Résumer :

1939, en Allemagne nazie.

Liesel et son jeune frère sont envoyés par leur mère dans une famille d'adoption en dehors de Munich. Sur la route, la Mort s'empare du frère de Liesel et remarque la petite fille. Ce sera la première d'une longue série d'approches. Durant l'enterrement de son frère, la vie de Liesel va basculer : elle trouve un objet singulier, partiellement caché sous la neige, un livre intitulé Manuel du fossoyeur. Avec son père adoptif, elle décide d'apprendre à lire, d'abord le Manuel du fossoyeur, puis, plus tard, des trésors volés, dont un livre banni qu'elle sauve, malgré les dangers, d'un autodafé. Les vols que commet Liesel viennent de sa faim intense de comprendre ce qui se passe autour d'elle. Sans argent pour acheter des livres, elle les subtilise. À mesure que l'histoire avance, la Mort s'empare de nombreuses vies mais Liesel et ses livres continuent à lui échapper. D'après les mots mêmes de la Mort, elle est une " experte pour se mettre à l'écart ".



Petit + :

J’adore ce roman ! J’ai eu un peu de mal à y rentrer au départ car c’est un peu spécial au premier regard. Alors certes l’époque ou ça se passe (seconde guerre mondiale) est récurrente, mais l’histoire est originale. Une jeune fille Liesel, qui ne comprend pas bien pourquoi ça mère l’abandonne, qui ne comprend pas la société dans laquelle elle vie, se réfugie dans l’apprentissage et l’amour de la lecture et des mots. Un monde qui l’attire, et où rien ne l’empêche de rentrer dans ce monde qui l’émerveille. Chaque livre lu, chaque page tourné accru son gout pour la lecture. Ça donne un effet miroir avec le lecteur qui lui tourne les pages du livre pour en savoir plus. Le livre est écrit avec une douceur qui contraste avec l'univers brutale de la guerre.

Le point de vue dans lequel nous évoluons est aussi très intéressant. Car nous ne voyons pas l’histoire par les yeux de Liesel, ni par quelqu’un d’autre mais par autre chose. La mort. La mort qui parle au lecteur, qui le guide dans l’histoire de la jeune fille. On est face aux personnages sans qu’ils nous voient tel la mort qui rode près d’eux pour les emporter. Mais aussi pour les observer par curiosité, sur tout Liesel qui lui à échappé à trois reprises.
Je dois dire que le personnage de Hans (le papa adoptif de Liesel) ma beaucoup plus, un papa rassurant, un peux papa poule, doux et sensible apporte une image paisible à l'histoire, et semble apaiser toute cette tristesse qui règne dans le coeur de Liesiel, car en effet au court du livre Liesiel est meurtrie par la perte des êtres qui lui son chère. Et Rudy, un petit garçon très attachant et plein de vivacité avec ces cheveux jaune citron, mais avec un avenir si dur et désagréable... C'est un des personnages qui ma aussi plus. Et sa maman, qui apparait comme une mère sévère mais qui sous son manteau cache des sentiments et un coeur d’artichaut !

J’aime beaucoup la structure du livre. Les parties sont très structuré, organisé, découpé : se qui nous permet de ne pas êtres perdu dans les pages, les flashes back, les anecdotes, et de suivre sans problème l’histoire. Et je trouve très intéressant les passages qui nous en disent plus sur les personnages face à un lieu, un objet qui leur est propre ou face à un acte qui leur est réservé ou face encore à leur histoire. Alors certes il n'y a pas d’action et l'histoire est pas vraiment palpitante, mais j'ai quand même passé de très bon moment à lire ce livre, surtout qu'il se lit tout seul ! ;)

Bref, un coup de cœur que ce soit pour l’histoire, ou la structure du livre (ainsi que pour sa joie couverture). Je pense que je ferais une chronique Livre/Film (film sorti en 2014)


Mon avis sur le film : Avis film La voleuse de Livres


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Pourquoi les secoue-t-on toujours ? Oui, je sais, c'est quelque chose d'instinctif. Pour faire barrage à la vérité. A ce moment-là, le coeur de la fillette était glissant, et brûlant, et il battait fort, très fort. 

Tout au bout, des gens allaient et venaient. Le grésil les faisaient ressembler à des fantômes. Pas à des humains, mais à des formes qui se déplaçaient sous les nuages couleur de plomb.

La lune était maintenant détachée, libre d'évoluer dans le ciel,, de monter, de descendre et de laisser couler un filet lumineux sur son visage, ce qui le laissait un peu dans le vague, comme ses idées.

Un halo lumineux entourait soeur Maria, qui ressemblait à la Faucheuse. (A propos, j'aime bien cette vision de la mort qu'on les humains, sous les traits de la Faucheuse. La faux me plaît. Ça m'amuse.)

Le soir, il était essoré et de nouveau blanchi, prêt pour une aube nouvelle.

La lumière comme un révolver qui t'explose les yeux. Ce sera peut-être le moment de partir.

2 commentaires:

  1. Très jolie critique ! J'avais également lu ce livre et ç est vrai qu il est spécial...^^

    Bisous
    Victoire3

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Merci pour votre passage ! ♥